jeudi 8 novembre 2012

Camping de Thio - octobre 2012

Notre première visite de la côte Est se fera au camping La Moara à Thio.

Thio est une commune située sur la côte est de la Grande Terre, dans la province Sud de Nouvelle-Calédonie.*

Nous quittons Nouméa vers 9h30 avec la famille Plante-Cheney, la famille Rouillard-Desrosiers nous rejoindra un peu plus tard dans la matinée.



Nous prenons la route jusqu'à Boulouparis (74km de Nouméa), de là nous prendrons une route transversale qui nous fera passer de la côte Ouest, vers la côte Est, mais attention aux détours, car l'un n'attend pas l'autre.


Et on commence avec les détours, nous avons approximativement 45 km à faire, c'est pas si pire, mais quand c'est col par dessus col ... la route semble un peu plus longue.




Au bout d'environ 6km sur cette route transversale, nous montons le col de Nassirah (346 mètres) et pouvons y voir ce magnifique point de vue de Boulouparis, avec notamment un panorama époustouflant sur la Baie de Saint-Vincent avec ses petites îles. Nous longerons ensuite la rivière jusqu'à Thio pendant 46km.





Les 2 voitures qui se suivent pour cette aventure,
oui oui, 2 Dacia Duster, nous avons la brune.


Ah! un autre détour ici.

Et un autre ...

HEIN! déjà un autre?

J'ai oublié de vous dire ...
la limite de vitesse sur cette route est de 90km/h
OUIIIIIIIIII madame 
90 km/h!

OK! à une vitesse de 90km/h sur cette route, selon moi les traces de brakes ne seront pas juste sur la route.
 

C'est probablement le seul endroit où nous nous serions risqués à atteindre cette limite de vitesse, mais nous avons fait abstraction de la limite et avons suivi notre instinct de survie qui nous disait de ne pas dépasser 45km/h. Yep! car au retour j'ai mis mon chrono en marche et nous avons parcouru la distance qui sépare Thio de Boulouparis de 45km en 60 min. Faites vos calculs comme vous le voudrez, mais le résultat restera le même, nous avions une vitesse moyenne de croisière de 45km/h.



La ligne droite n'a pas été très longue
nop car nous sommes de retour avec les détours.


MAGNIFIQUE n'est-ce pas? Juste devant vous un détour vers la droite, et un peu plus loin vous pouvez voir un autre détour qui nous attend, mais juste avant d'y arriver, nous devrons tourner vers la gauche, mais ça le petit button vous le cache ... mais je suis certaine que vous pouvez l'imaginer.


WOW! un pont, il est tellement étroit que seulement une voiture peut y passer, et priorité au véhicule qui arrive de Thio.



Nous nous approchons du camping.

Un peu d'histoire ...*

Origine d'un nom

Tio, Tchô en mélanésien, était le nom d’un clan de la région. Il fut donné au village à l’arrivée du père Morris en 1868, créateur de la première mission catholique. Le missionnaire transforme le “i” en “y” sans toucher à la prononciation. Tio devient alors Tyo. En 1875, les pionniers en changent une nouvelle fois l’orthographe pour donner la version définitive du nom de la commune : Thio.

Nickel town et Thio-les-Rotschild...

Baptisée “Nickeltown” par le journal La France australe, au début du siècle, Thio est considéré comme le berceau du nickel calédonien.
La production de minerai a débuté dans la commune vers 1875 et ne s’est pas arrêtée depuis. Créée en 1880, « La SLN », Société Le Nickel, s’y implantera seulement en 1889.

Dans les années 20, extrêmement prospères, Thio est considéré comme la véritable capitale de la Calédonie. La ville compte alors plusieurs établissements de renom, comme l’hôtel Sigura. Les courses hippiques sont également réputées et elles ne s’arrêteront qu’en 1933. La commune est d’ailleurs baptisée, à l’époque, par le Bulletin du Commerce, “Thio-les-Rotschild” car elle est considérée comme le centre économique et la plus riche commune de la Grande Terre. La ville est alors régulièrement approvisionnée de biens de consommation et d’équipements que l’on ne trouve pas à Nouméa, par des navires venant directement d’Europe et d’Australie.

Mine cosmopolite

Des Chinois et des Indiens arrivent à Thio dès 1865. Ils seront suivis des Vietnamiens en 1891 (dont une partie d’entre eux est constituée de déportés politiques ayant pris part aux révoltes contre l’installation des Français en Indochine), et des Japonais en 1892. Des Indonésiens les rejoindront en 1895.
Entre temps et dès 1872, les convois de forçats transportés se multiplient. À cette population de “droits communs” s’ajoutera, pendant sept ans, celle des déportés politiques, les Communards, puis celle des Kabyles algériens.

En 1929, le territoire compte près de 14 000 Asiatiques, soit autant que la population européenne. Suivront des Réunionnais, des Mélanésiens, des habitants des îles Loyauté (jusqu’à 2000 à Thio), des Vanuatais et même des Yougoslaves… Maurice Fels, historien local, a coutume de dire que “toutes les races sont passées à Thio”. La plupart des travailleurs étrangers ont fait souche et leurs descendants vivent encore sur la commune. Aujourd’hui, Thio revendique plus que jamais sa pluriethnicité.

Les femmes aussi


Les femmes apparaissent très tôt sur les mines, quasiment dès le début de l’exploitation. Les premières arrivent des Nouvelles-Hébrides (Vanuatu) avec leur époux et leurs enfants. Elles ont une rémunération moins importante que les hommes, tout en subissant un travail tout aussi difficile. On les voit sur les chantiers, porteuses de sacs, de minerai, trieuses, balayeuses, cantinières, cribleuses…

Certains wagonnets de minerai sont même spécialement conçus pour elles.

Lors de leurs accouchements, elles ont droit à 24 heures de “congé spécial”. À partir de la grande grève de 1954, on les voit revendiquer, aux côtés des ethnies jusqu’alors lésées, “un salaire égal pour un travail égal”.


Le convoyeur pour charger le nikel/minérai sur les bateaux.

Un autre pont à une seule voie, imaginez quand il est inondé,
faut vraiment pas être pressé ni stressé ...

Maintenant les indications à lire 
ATTENTIVEMENT
en cas de tsunami.


Les garçons (Guillaume et Francis) mettent aussi la main à la pâte pour monter les tentes. 


Mes filles qui montent leur tente, méchant beau team qu'elles font. 


Les tentes du groupe, nous étions 3 familles soit:
la tribu  Rouillard-Desrosier,
la tribu Plante-Cheney &
la tribu ChamBou.

Maintenant quelques photos des choses qui entouraient notre campement. Enjoy!
 
Des palmiers y'en avaient un et un autres sur ce camping.
ATTENTION! BEWARE!
car les noix de coco ont tendance à tomber.

Encore notre campement, regardez les montagnes à l'arrière! 










Blessures que je me suis fait sur le corail au début de notre baignade masque-palmes-tuba.

Mais ça ne m'emche pas de garder le sourire.

Les jeunes jouent à la pétanque. 

HOP! bouteille de vin en vue. 
Ce doit être l'heure du repas qui approche.

Oui, oui tout le monde participe,
ici les mâles Alpha avec leurs viandes. 

La nuit va tomber.
Le ciel est rose, il fera beau demain. 

MAMAN! c'est quand les guimauves?
Patience, patience ... chaque chose en son temps. 


Le dimanche matin, j'étais debout à 4h45. Je me disais comme nous sommes sur la côte EST, ben je devrais voir le lever du soleil! BEN NON le soleil c'est levé de l'autre côté de la montagne et non pas sur l'eau comme je pensais. HEY! la prochaine fois que nous y serons, je ferai la grâce matinée c'est certain. J'en ai donc profité pour prendre une série de photos.

 Marée basse. 

Sous le bateau il y a environ 15 pieds d'eau, oui oui car hier quand nous avons nagé j'ai été voir son ancre. Et juste à côté du bateau un mur de Corail d'environ 10-15 pieds d'haut. C'était MAGNIFIQUE ... imaginez une muraille de corail... IMAGINEZ!

Ce que vous pensez être des pierres sont en fait des coraux.

Voici de plus près ces coraux qui m'ont blessé. 

Un autre point de vue pendant la marée basse. Ben quoi pendant que tout le monde dort encore, moi j'ai été me promener un peu et j'en ai profité pour prendre pleins de photos.

On peut voir que la marée est en train de monter,
et que le jour se lève. 

Vous pouvez voir que pendant le déjeuner ...
la marée est déjà montée.


Une petite amie est venue nous dire: bon appétit!  

Ben non ce n'est pas l'araignée qui nous est réservée,
mais l'emplacement du camping.

Elle est belle n'est-ce pas! 

Maintenant les photos sous l'eau:


Ici on ne voit pas très bien, 
mais c'est une muraille de corail qui longe la plage.

Ma sine Sabrina. 

Ce corail est plat comme une assiette,
je le trouvais tout simplement beau. 

C'est sur ce genre de corail que je me suis blessé.

On dirait un mille-feuille.  

Francis.


Encore Francis, en immersion totale. 


Les 2 soeurs, Stéphanie & Sabrina.


Regardez bien les mouvements de ce corail, dû au courant:

à gauche, 

au centre, 

à droite,
HOU ... c'est un S-O-SSSSSSSSS
Dansons...
Le ...
Pied d'poule
Pied d'poule
...
Pied d'poule 








 Ti-poissons!

Ti-poissons bleus, corail mauve ...
Trouvez Némo!  

Le fond est rempli de coraux comme ceux-ci.
Tout simplement magnifique! 

Voilà c'était Thio, en espérant que vous avez aimé.

Semper Fi
Thaly

*http://www.thio.nc/histoire