C'est à bord du Captain Chéri que nous ferons notre première sortie en catamaran dans les eaux de la Nouvelle-Calédonie. Le départ est prévu pour 8h30, nous sommes 18 personnes à bord plus le capitaine. C'est Tricia qui a organisé ce groupe d'amis, nous étions une belle gang et avons eu beaucoup de plaisir.
Comme une personne s'était désistée, bien nous avons eu la chance d'amener Guillaume, l'ami de Francis.
La journée était plutôt pluvieuse à notre départ, il y avait du vent et des nuages, mais à quelques miles de la côte, le soleil est apparu.
Sur cette photo de gauche à droite, il y a: Jérémy, Sabrina, Stéphanie, Guillaume et Francis. Non mais, pensez y voyager sur le hamac d'un cata.
Guillaume et Francis, les cheveux dans le vent.
Ici, le catamaran a passé tellement proche des autres bateaux, que tout le monde sur le pont regardait avec beaucoup d'attention les manoeuvres du capitaine.
Notre nouvelle amie, Monique.
Sabrina qui relaxe.
Les deux jeunes hommes.
Hissez la grande-voile ...
Nous nous rendons vers la barrière de corail.
Un navire échoué sur la barrière de corail. La légende veut que ce navire soit le deuxième bateau échoué par le même capitaine dans les eaux de la Nouvelle-Calédonie.
Bon voici la partie historique de mon blog:
« L’Ever Prosperity » (juillet 1970)*:
Au matin du 3 juillet 1970, un temps orageux règne sur le Lagon Sud. Rien ne peut inquiéter ce grand minéralier qui fait route tranquillement vers la Calédonie. L’Ever Prosperity, qui bat pavillon libérien arrive de Sydney et met le cap sur Monéo où il doit charger du minerai pour le Japon. Une mission de routine pour le minéralier qui n’en est pas à son premier voyage. Un grain plus violent s’abat soudain sur la zone que traverse le navire, alors qu’il se trouve près du Phare Amédée. La visibilité devient quasiment nulle, et brusquement, le récif surgit, droit devant, à quelques encablures devant l’entrave du navire. Le capitaine réagit aussitôt, le navire vire de bord mais il est trop tard. Lancé à près de 15 noeuds, l’Ever Prospérity s’échoue sur le récif Aboré à environ 5 milles nautiques de la passe de Boulari, à 6h du matin. Un remorqueur arrive aussitôt sur les lieux et il est décidé d’attendre la marée haute pour tenter un déséchouage mais après maintes tentatives, le résultat est nul. Aujourd’hui, le navire suscite la curiosité des visiteurs qui survolent la barrière de corail ou qui se rendent au Phare Amédée.
Chose étonnante, quelques années auparavant, en 1965, un minéralier du même nom s’était
échouait près du récif de La Foa.
Pensez-y! les belles photos que les gens à bord de cet avion ont pu prendre. Je vais embarquer à bord d'un hélicoptère un jour juste pour prendre la barrière de corail et l'épave en photo ... I WISH!
La barrière de corail de plus près.
Nous mettons l'ancre à cet endroit et les plus courageux iront se baigner.
Francis à l'eau.
La barrière de corail à nouveau.
Regardez derrière Francis, la couleur un peu plus foncée dans l'eau ... ce sont des coraux.
Fanny la courageuse de la famille ChamBou.
Francis et Guillaume sautent à l'eau en duo.
Des dauphins sont venus nager à côté du catamaran, à notre grand plaisir à tous.
Après avoir atteint la barrière de corail, nous nous sommes rendus sur l'îlot Larégnère et y avons pris notre dîner. Nous avons eu le temps de manger, certains ont fait la sieste et d'autres ont eu le temps de faire le tour de l'îlot. J'ai pu y prendre quelques photos. Voilà, c'était notre aventure en catamaran, nous étions de retour au quai vers 16h.
Stéphanie qui personnalise le sable.
Les signes de la nature sur l'îlot:
Ne me demandez pas le nom de ce fruit, je n'ai pas encore la réponse, mais il serait dans la famille de l'ananas.
La vrai nature.
Une partie du groupe.
Retour sur le catamaran qui est juste là-bas.
Nouméa en arrière plan.
Semper Fi
Thaly
référence:
*http://www.nouvelle-caledonie-tourisme.fr/images/File/fiche_les_epaves_des_navires_caledonie.pdf
Pour connaître certaines histoires des épaves échouées en Nouvelle-Calédonie, allez voir ce site.
